ARMAJANI

ARMAJANI

( Born 1939; lives in Minneapolis) Has phoned in to the Hybrid Computer Laboratory at the university of Minnesota the program for a 1,000,000 digit nulmber. The work is entitled “ A Fairly Large Number” and the print out cover 114 11x 15 pages. The program fo it Reads :
Program Hangum (output. Tape 1)
1 Format
(1x, 1H1, 13(10H0000000000), 4H0000)
3 Format
(1x, 13(10H0000000000), 5H00000)
4 Format
(1x, 5(10H0000000000), 6H000000)
5 Format (LHQ/1H1)
Write (1,5)
Write (1,1)
Do 2 1=1,7406
Write (1,3)
Write (1,4)
End
Armajani has bee working with computer print outs transferred onto canvas and computer generated images. In addition, he has used the computer in designing proposals like the Tsiolkowski and North Dakota Towers.

(né en 1939 ; vit à Minneapolis) a appelé l’Hybrid Computer Laboratory de L’université du Minnesota pour le programme 1,000,000 nombre digitaux. Le travail s’intitule « A fairly Large Number » dont la sorti papier fera 114 pages 29.21 x 38.1.
Program Hangup (output, tape 1)
1 Format
(1x, 1H1, 13(10H0000000000), 4H0000)
3 Format
(1x, 13(10H0000000000), 5H00000)
4 Format
(1x, 5(10H0000000000), 6H000000)
5 Format (LHQ/1H1)
Write (1,5)
Write (1,1)
Do 2 1=1,7406
Write (1,3)
Write (1,4)
End
Armajani a travaillé avec des impressions d’ordinateur transférés sur toile et des images générées par ordinateur. Il a de plus utilisé l’ordinateur pour concevoir des plans comme Tsiolkowski et les North Dakota Towers.

extrait audio vinyl 1969

OLDENBURG

Claes OLDENBURG

(born 1929; lives in New Haven), whose work is currently the subject of a major exhibition at the Museum of Modern Art in New York, will phone in regular messages to be written on a blackboard. Says Oldenburg, « In one sense it would be a way to keep up with what I am doing. It would be a kind of living with me -something like Oppenheim’s weight piece. You could call it « Today with Claes Oldenburg » if you want. One thing i wanted to get in is the idea of seances and spirit writing. »

(né en 1929, vit à New Haven), dont le travail fait actuellement l’objet d’une exposition majeure au Musée d’Art Moderne de New York, vas transmettre régulièrement par téléphone, des messages qui devront être écrits sur un tableau noir. Oldenburg dit : « dans un sens ce serait un moyen de continuer ce que je suis en train de faire. Ce sera comme vivre avec moi – proche de l’œuvre d’Oppenheim qui concerne son propre poids. Vous pouvez l’appeler « Aujourd’hui avec Claes Oldenburg » si vous voulez. Ce que je voulais surtout obtenir c’est l’idée de séances et l’écriture de l’esprit. »

extrait audio vinyl 1969

NAUMAN

Bruce NAUMAN

(born in 1941; lives in Pasadena) has created art as autobiographical record, translating his signature into neon and casting parts of his body in fiberglas. More recently this record has been preserved on film only. One work shows the artist walking back and forth in his studio, repeating the same note on his violin. For this exhibition Nauman instructed a museum staff member to hold the telephone and repeat one movement in front of a video recorder. This movement -a jump- was continued until the tape ran out. During the exhibition the videotape is replayed in the exact location where the action was recordered.

(né en 1941; vit à Pasadena) a créé de l’art comme enregistrement autobiographique, traduisant sa signature en néon et moulant des parties de son corps en fibres de verre. Plus récemment ces enregistrements ont été conservés sur film uniquement. Un de ces travaux montre l’artiste marchant en va-et-vient dans son studio, répétant la même note de violon. Pour cette exposition, Nauman a donné pour instruction à un membre du musée de tenir le téléphone et de répéter un mouvement face à une caméra vidéo. Ce mouvement – un saut – a été répété jusqu’à ce que la bobine soit terminée. Pendant l’exposition, la bande vidéo est diffusée en boucle à l’endroit exact où l’action a été enregistrée.

extrait audio vinyl 1969

MORRIS

Robert MORRIS

(born in 1931; lives in New York) has contributed more than any artist of his generation to recent thinking about sculpture. Associated with the « minimal » aesthetic from its beginnings, he has moved on to « anti-form ». Following experiments with choreography and film-making, he has given the museum telephone instructions for a movie to be made of a shirtless muscular man colliding with a glass door. The movie, which is projected in slow motion, demonstrates the impact of the muscles flattening as they hit the glass. The film, Morris explains, « has nothing to do with my holding the camera »

(né en 1931; vit à New York) a contribué, plus que n’importe quel autre artiste de sa génération, à formuler une pensée actuelle de la sculpture. Associé à l’esthétique « minimale » depuis ses débuts, il a évolué vers l’ »anti-forme ». Poursuivant des expérimentations avec la chorégraphie et la réalisation de films, il a donné au musée les instructions téléphoniques pour qu’un film soit réalisé, montrant un homme musclé, torse nu, entrant en collision avec une porte vitrée. Le film, qui est projeté au ralenti, montre l’impact des muscles s’applatissant lorsqu’ils entrent en contact avec la vitre. Le film, Morris explique, « n’a rien à voir avec le fait que je tienne la camera. »

extrait audio vinyl 1969

KOSUTH

Joseph KOSUTH

(born between 1938 and 1948; lives in New York) works with data dispersion through the mass media. His proposal is part of an exhibition to be held in 15 cities around the world in the fall of this year. In each city a museum or gallery will place an ad in a local newspaper. The Chicago exhibition consists of an ad in the Panorama section of the Chicago Daily News on November 1. In the exhibition 15 labels are lined up, indicating the cities in which Kosuth ads appeared. Says Kosuth, « My work is not connected with a precious object. It is non-decorative, having nothing to do with architecture; it can be brought into the home or museum, but wasn’t made with either in mind. My current work, which consists of categories from the thesaurus, deals with the multiple aspects of an idea of something. »

(né entre 1938 et 1948, vit à New York) travaille sur la dispersion des données à travers la masse médiatique. Sa proposition fait partie d’une exposition qui aura lieu dans 15 villes à travers le monde, à l’automne de cette année. Dans chaque ville un musée ou une galerie publiera une annonce dans un journal local. L’exposition à Chicago consiste à mettre une annonce dans la section Panorama du Chicago Daily News du 1er novembre. Dans l’exposition 15 étiquettes sont alignées indiquant la ville dans laquelle les annonces de Kosuth apparaissent. Kosuth dit « Mon travail n’est pas connecté avec un objet précieux. C’est non-décoratif, ça n’a rien à voir avec l’architecture; ça peut être amené dans une maison ou un musée, mais n’est pas conçu avec l’idée de ces endroits à l’esprit. Mon travail actuel, qui consiste à faire des catégories issus du thesaurus, aborde les aspects multiples d’une idée de quelque chose. »

extrait audio vinyl 1969

KIENHOLZ

Edward KIENHOLZ

(born in 1927; lives in Los Angeles) has recently resorted to plaques with engraved instructions for pieces to be executed at the purchaser’s expense. For this exhibition he has asked that the doors to the museum’s bathrooms be photographed, that these photographs be blown up life-size and that they be placed on the actual doors, but interchanged so that the men’s room will be designated as the women’s room and vice versa. Says Kienholz, « The environment inside is one that people generally get uptight about and if there’s any confusion it’ll shake them. »

(né en 1927; vit à Los Angeles) a récemment gravé sur des plaques des instructions pour réaliser des pièces aux frais de l’acquéreur. Pour cette exposition il a demandé à ce que les portes des toilettes du musée soit photographiées, que ces photographies soient imprimées à échelle 1 et placées sur les actuelles portes, mais interchangées de façon à ce que les toilettes des hommes soient désignées comme les toilettes des femmes, et vice versa. Kienholz dit, « l’environnement à l’intérieur est tel que les gens se sentent généralement tendus, et s’il y a la moindre confusion ça les secouera »

JACQUET

Alain JACQUET

(born 1939; lives in Paris and New York) had an exhibition in 1968 in which he showed the trompe l’oeil effects of a cheap texture printed over a more valuable material. For this exhibition he has asked that ten floor to ceiling wall areas, each two feet wide, be covered with a transparent polymer emulsion. The first area will receive one coat, the second two coats and so forth. The ten two-foot wide strips can be found scattered throughout the galleries.

(né en 1939, vit à Paris et New York) a eu une exposition en 1968 dans laquelle il a montré les effets du trompe-l’oeil d’une impression bon marché sur un matériau plus précieux. Pour cette exposition, il a demandé que dix zones de 60cm de large sur le mur soient recouvertes avec une émulsion polymère transparente depuis le sol jusqu’au plafond. La première zone reçoit une seule couche, la deuxième, deux couches, et ainsi de suite. Les dix bandes de 60 cm sont appréhendables, dispersées à travers la galerie.

extrait audio vinyl 1969

HUOT

Robert HUOT

(born 1935; lives in New York) has given a literal interpretation to « Art by Telephone. » The museum has posted a list of the names and telephone numbers of 26 men named Arthur in 26 cities in the United States. Each city begins with a different letter in the alphabet and each Arthur’s last name is to be the first listing under the same letter. Museum visitors are invited to call, ask for « Art » (e.g. Arthur B. Abeling in Atlanta, Arthur B. Bacon in Baltimore) and from then on the execution of « Art by Telephone » is up to them.

(né en 1935, vit à New York) a donné une interprétation littérale de « Art by Telephone. » Le musée a affiché une liste de noms et numéros de téléphone de 26 hommes s’appelant Arthur, dans 26 villes des Etats-Unis. Chaque ville commence avec une lettre différente de l’alphabet, et chaque nom de famille « Arthur » est le premier listé sous la même lettre. Les visiteurs du musée sont invités à appeler, demander « Art » (par exemple, Arthur B. Abeling à Atlanta, Arthur B. Bacon à Baltimore) et à partir de là, l’exécution de « Art by Telephone » ne dépend plus que d’eux.

extrait audio vinyl 1969

HIGGINS

Dick HIGGINS

(born 1938; lives in New York) composer and founder of the Something Else Press, has contributed a sound piece which he calls « Déjà Vu ». Museum visitors are invited to record their voices via a telephone onto a tape loop. As the voices build up an overlay the sound becomes denser and eventually it will be impossible to distinguish individual voices. Says Higgins, « You will gradually obtain a vocal collage which in essence makes it a musical piece ».

(né en 1938; vit à New York) compositeur et fondateur de « Something Else Press », a donné une pièce sonore qu’il appelle « Déjà Vu ». Les visiteurs du musée sont invités à enregistrer leur voix via un téléphone, sur une bande qui tourne en boucle. A mesure que les voix se recouvrent, le son devient de plus en plus dense, et finalement, il devient impossible de distinguer les voix individuellement. Higgins dit : « vous obtiendrez progressivement un collage vocal qui dans son essence constitue une œuvre musicale »

extrait audio vinyl 1969

NY.DickHiggins

CH.DickHiggins 1

 

 

 

 

 

 

         Dennis Oppenheim,
Cneai (Chatou) 2012 © les artistes

Dennis Oppenheim,
Emily Harvey Foundation (New York) 2012
© les artistes